Le Théâtre et l’Esprit du temps

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En janvier dernier disparaissait Georges Banu. Nous étions alors sur le point de publier son dernier ouvrage : Le Théâtre et l’Esprit du temps.

Privés de son regard et de sa compagnie pour les dernières étapes de la fabrication du livre, nous les avons franchies avec peine et investis d’une responsabilité particulière. Guy Freixe, à qui Georges Banu avait confié son manuscrit pour la collection qu’il dirige chez nous, « À la croisée des arts », a assumé, en concertation avec Monique Borie, la validation des tout derniers ajustements après lesquels ce livre ultime a pu partir chez l’imprimeur. Il déclare dans sa préface : « Georges Banu a été pour nous, gens de théâtre, un éclaireur qui a su, avec finesse et perspicacité, restituer le récit de la scène moderne dont il a été plus qu’un spectateur-témoin, un de ses fervents acteurs, sur la ligne de crête entre théâtre et vie. Il en a brillamment décrypté les arcanes, exalté sa grandeur sans en méconnaître les misères, analysé ses pouvoirs et ses séductions, scruté ses paradoxes les plus subtils. »
En effet, dans les textes réunis pour ce volume, Georges Banu dresse un panorama des ruptures essentielles qui ont marqué le théâtre européen, il l’examine dans ses rapports avec ce qui surgit dans le présent et le bouleverse. Ainsi en va-t-il d’un processus propre à l’art occidental qui épouse le mouvement des idées, des formes et de la vie elle-même.
Dès maintenant, ce livre peut être trouvé ou commandé en librairie. En cas de difficulté géographique ou autre, il peut aussi être commandé sur notre site Internet.
Cordialement,
Christophe Bara, éditeur

Dans cet ouvrage, Georges Banu dissocie les positions de différents types d’artistes à l’égard du « nouveau » et de son insertion sur la scène contemporaine. Il distingue les découvreurs des suiveurs et des épigones. Il explore le processus qui naît de l’émergence et analyse ses conséquences, jusqu’à l’érosion et l’épuisement de la radicalité propre à l’esprit du temps.
En trente chapitres, Georges Banu dresse un panorama des ruptures essentielles qui ont marqué le théâtre européen. Parmi elles, l’ouverture pluriethnique, le corps travesti, l’exil et son impact sur les créateurs, les spectacles longue durée au goût d’aventure de l’extrême. Le livre  analyse également des motifs récurrents de la mise en scène tels que « le monde comme hôpital » ou « le traitement de la guerre » en repérant les solutions inédites qui permettent d’enrichir le champ visuel de la scène contemporaine.

Collection « À la croisée des arts »
280 pages, format 15 x 21 cm
27 €

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