Ciné-repas : Agnès de ci de là Varda

Ciné-repas : Agnès de ci de là Varda

Quand

jeu 09/05/2019    
19 h 30 min

L'Assemblée
Le Bourg, St-Vincent, 43800, Auvergne

Type d’évènement

Carte non disponible
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Agnès Varda nous a quitté voici environ 1 mois. Nous avons choisi de lui consacrer 2 soirée pour parcourir ensemble cette série de 5 films qu’elle consacre à ses amis.

En cinq étapes, et cinq épisodes, Agnès part filmer ses amis du monde entier, cinéastes, plasticiens, cuisinière, journaliste, fibulanomiste… C’est un portrait d’Agnès mais aussi un voyage dans le monde des arts.

Nous avons déjà vu les 2 premières épisodes. Nous découvrirons cette semaine les 3 suivants.

3) Dans ce troisième épisode, Agnès Varda se rend à Cologne, à Saint-Pétersbourg, à la foire de Bâle, et invite Christian Boltanski et Annette Messager à déjeuner dans sa cour. « Hélène Louvart, chef-opératrice des Plages d’Agnès avait préparé un éclairage raffiné de ce déjeuner de soleil avec de grands draps tendus au-dessus de nous. Soudain, pluie intense. Abrités, on a continué à tourner. La pluie s’entend… soit. Tout à coup, une rigole qui s’était formée au bout du drap s’est déversée dans le col de Christian. Il a fallu arrêter. Quels mots de lui avons-nous perdus ? Nous avions quand même enregistré : ‘C’est l’idée de Kantor. C’est qu’on porte tous un enfant mort en nous… La première chose qui meurt en nous, c’est nous enfant et on le garde… On a tous un cadavre de nous-mêmes enfant en nous qui revient de temps en temps.’ »
4) À Sète, Agnès Varda retrouve un artiste qu’elle connaît depuis longtemps, Pierre Soulages. De sa terrasse qui surplombe la mer, le peintre du noir lui explique qu’il s’est acheté un horizon, auquel il préfère néanmoins tourner le dos quand il crée. La cinéaste rend également visite à Ange et Daniel Calli, deux frères qu’elle a rencontrés alors qu’elle avait besoin de filets de pêche pour une de ses installations, la Cabane sur la plage. À la Biennale de Lyon, la réalisatrice s’entretient avec ses voisins chinois, dont elle tente de percer les visées artistiques. Après avoir assisté à leur performance et partagé leur soupe, elle leur montre sa Cabane de cinéma tout en pellicules. Profitant de cette escale lyonnaise, Agnès Varda s’arrête saluer le fibulanomiste Michel Jeannès, qui réalise un étonnant travail poétique et social autour du bouton.
5) Agnès Varda se promène dans les couloirs du musée Maillol et de la Fondation Pierre-Bergé-Yves-Saint-Laurent à l’occasion de deux expositions consacrées aux vanités. De l’autre côté de l’océan, elle déambule dans un marché où Efgenia lui récite la liste des dix-huit ingrédients qui compose le mole, une sauce traditionnelle mexicaine. Toujours au Mexique, une rencontre pleine de surprises attend la réalisatrice : le cinéaste Carlos Reygadas (Lumière silencieuse) lui apprend qu’il joue comme milieu dans l’équipe de football de son petit village, mais aussi qu’il a travaillé comme avocat au service diplomatique de la Commission européenne. Et à Los Angeles, Agnès Varda admire un « mural » très rock’n’roll de Jim Morrison, relativement récent et déjà tout craquelé

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