La bande de Gaza est un territoire palestinien de 360 km où s’entassent plus de 2 millions d’etres humains.
La population est régulièrement bombardée, maintenue dans une terreur permanente et sous blocus terrestre, maritime et aérien israélien.
Comme si on leur refusait toute humanité, Gaza se sent abandonné du monde mais… n’abandonne pas. Le film témoigne de « cette rage de vivre » par une plongée dans le quotidien de la société gazaouie et tente de comprendre comment on en est arrivé là. Les témoignages des habitants de Gaza sont mis en perspective avec les analyses de responsables politiques locaux, d’historiens, de joumalistes, de juristes, d’israéliens, de spécialistes de Palestine-Israel.
Yallah Gaza aborde les aspects historiques, géopolitiques, parle de sionisme, de politique interne palestinienne, de Droit International, démystifie les préjugés et témoigne que Gaza est une société normale qui vit dans un environnement totalement anormal.
Note d’intention
Après 2 voyages dans les territoires occupés (Cisjordanie), j’ai voulu comprendre et appréhender les palestiniens de Gaza, territoire isolé du reste de la Palestine et sous blocus total israélien depuis 2007, après la victoire du Hamas lors des dernières élections législatives.
Gaza a toujours été dans l’histoire un carrefour de peuples et de culture.
3 guerres menées par Israel, ces dernières années faisant des milliers de morts et de blessés majoritairement dans la population civile, n’ont visiblement pas altéré la résilience des gazaouis qui reste un modèle de résistance. Mais comment est-ce-possible ?
J’observe que, bien que sous perfusion d’aides internationales, malgré une pauvreté importante, un taux de chômage de plus de 50 %, les palestiniens de Gaza continuent de vivre ou de survivre grâce à un courage et une abnégation qui force le respect des observateurs.
La société y est encore structurée et organisée mais pour combien de temps ?
Les palestiniens de Gaza vivent sous administration du Hamas. Ils subissent les tensions intra-palestiniennes, et continuent cependant de faire société.
Yallah Gaza tente de comprendre comment « fait-on pour vivre presque normalement »
lorsque l’occupant vous refuse les droits humains les plus élémentaires. Le film appréhende cette lutte quotidienne pour que le désespoir ne s’installe pas et comment se transmet de génération en génération cette flamme de la culture et de la terre. Yallah Gaza témoigne de cette « rage de vivre » et veut rendre leur humanité aux palestiniens de Gaza.
Le film est réalisé, pour la partie Gaza, en étroite collaboration avec un chef opérateur gazaoui francophone lyad Alasttal (Réalisateur, documentariste, créateur de la série « Gaza stories »).
L’équipe française a réalisé les séquences en Europe et toute la post-production.