Inauguration d’un nouvel espace dédié à l’art contemporain

Inauguration d'un nouvel espace dédié à l'art contemporain

Quand

ven 08/09/2023    
0 h 00 min

Aponia
67, rue Saint Pierre, Le Monastier-sur-Gazeille, 43150

Type d’évènement

Carte non disponible
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Aponia est ravi de vous inviter à l’inauguration de son nouvel espace.

Le 8 septembre, dès 18h
au 67 rue Saint Pierre, au Monastier sur Gazeille (43)
Programme

– Présentation des locaux et remerciements à nos partenaires
au 67, rue Saint Pierre

– Vernissage de l’exposition « Apocalypse et Calypso » de Baptiste Roux
au 67, rue Saint Pierre + suite de l’exposition à l’église Saint Jean
(1)

– Vernissage de l’exposition « L’entre-songe »

présentant une série d’œuvres de la collection Frison-Barret
au 67, rue Saint Pierre
(2)

– Concerts et performances musicales :

Billy Jingle, interprétation musicale par Gilles Mercier à la trompette à l’Église Saint Jean (sous réserve) et Johan Bonnefoy (dj et musiques électroacoustiques)

(1) Entretien Baptiste Roux / Alain Christian Barret (Extrait)

– A.C. Barret : Pour notre nouveau lieu et pour cette exposition, tu as choisi comme intitulé « Apocalypse et Calypso » tu peux nous en dire plus ?
– B. Roux : Pour « Apocalypse et Calypso » titre de cette exposition à Aponia, je présenterai une vision à la fois effrayante et joyeuse d’un monde en suspens. Les oeuvres y seront toujours plus baroques et décadentes, tant elles gonflent et se disloquent dans un jeu de couleurs à la fois vives et trop artificielles pour être honnêtes. C’est dans ces ambiguïtés visuelles entre la chimie acidulée et grotesque d’un monde hyper séduisant et la déroute d’un réel toujours plus effrayant que je situe cette exposition […]

(2) La force de la collection Frison-barret est le reflet d’une « intimité de l’art » ayant une ordonnance personnelle et un engagement affirmé. Elle ne réside pas en un exposé chronologique d’oeuvres, comme on en trouve dans certains lieux, mais dans une volonté d’assumer ses manques reconnus, les « vides » imposés obligeant à réinventer des rapprochements et même, pourrions-nous dire, de se construire avec eux.
Au contraire, ici, c’est la construction de la collection elle-même qui est visible, loin d’un simple énoncé linéaire, cet accrochage pourra donc permettre de constater que non seulement la collection n‘est pas faite uniquement de ruptures, mais aussi d’une certaine forme d’arborescences rhizomiques. De plus la présence de Florence Reymond, Lionel Sabatté, Philippe Favier et bien d’autres ne s’explique pas tant parce qu’ils occupent une place d’éclat dans l’art contemporain mais bien plutôt parce que leurs œuvres furent présentées dans nos anciens murs lors de grandes expositions personnelles, faisant suite à de véritables rencontres émotionnelles et intellectuelles.
Fenêtre ouverte sur l‘art contemporain, cet accrochage pourra donc permettre au visiteur de saisir ce qui peut unir, ou au contraire opposer, une abstraction à une toile figurative, une performance à une installation vidéo. Fenêtres encore qui mettront en avant avec mesure et discrétion des relations formelles et historiques, des artistes peu vus et pour certains délaissés. C’est en ce sens que cet accrochage est une réussite didactique : il montre une histoire de la création en dialogue. Mieux, en tension.

Alain-Christian Barret, Juin 2023

 

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