ANA ARABIA

ANA ARABIA, un film de AMOS GITAÏ

Le cinéaste israélien évoque les relations complexes de couples arabo-juifs.

3 soirées du Collectif 43 de soutien au peuple palestinien

jeudi 9 avril à 21h, dimanche 13 à 18h30, lundi 14 à 18h30

Filmé en un seul plan-séquence en mouvement, Ana Arabia capte un moment de la vie d’une petite communauté de réprouvés, juifs et arabes, qui cohabitent dans une enclave oubliée à la frontière entre Jaffa et Bat Yam, en Israël. Un jour, Yael, une jeune journaliste, leur rend visite. Dans leurs abris délabrés, dans un verger rempli de citronniers et entouré de HLM, elle découvre une galerie de personnages aussi éloignés que possible des clichés habituels sur la région. Yael croit avoir découvert une mine d’or. Elle en oublie son travail. Les visages et les mots de Youssef et Miriam, Sarah et Walid, de leurs voisins et amis, lui parlent également de sa propre vie, de ses rêves, ses espoirs, ses histoires d’amour, ses désirs et désillusions. Leur rapport au temps est différent de celui de la ville qui les entoure. Dans ce lieu bricolé et fragile, la coexistence est possible. Une métaphore universelle.

Femmes portées disparues

Un site à visiter. Le principe est simple : chaque jour il vous présente une femme qui a été illustre à un moment donné pour ses œuvres, pour sa vie, pour son histoire, mais qui a disparu des manuels d’histoire, des livres d’art et tout simplement de la mémoire collective.

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Grève à Radio France

(Revue de presse)

Ce texte a été rédigé par l’Acrimed (association Critique des Médias). 

Au moment où nous écrivons, les salariés de Radio France sont en grève depuis dix jours contre la gestion calamiteuse et indécente du PDG, Mathieu Gallet. Dans le même temps, les manœuvres autour de la nomination du futur PDG de France Télévisions et les marchandages autour des objectifs et des moyens vont bon train.

Toujours plus, mais avec toujours moins : telle est la politique lamentable que le gouvernement et sa majorité entendent imposer au secteur public de l’audiovisuel. Toujours plus : multiplier, diversifier, renforcer ses missions (en confiant leur définition à de prétendus experts sans aucune consultation démocratique des salariés et des publics).Avec toujours moins : réduire, réduire encore, réduire toujours le financement du secteur public (en le privant du même coup des moyens de remplir les missions qu’on lui assigne).

L’avenir de Radio France est sombre, non seulement les « petites » radios (Mouv’, Fip) sont condamnées à vivoter ou à disparaître, mais un plan social est en vue alors que la précarité est, si l’on peut dire, en pleine forme.

Humour macabre (1) : remis en février 2015, le « Rapport du groupe de travail interministériel sur l’avenir de France Télévisions » destiné à fixer les objectifs du groupe à l’horizon 2020 s’intitule… « Le chemin de l’ambition ». Le budget, lui, pourrait s’intituler « l’autoroute de l’austérité ».

Humour macabre (2) : au mois de février, une mission d’information de l’Assemblée nationale sur le financement public de l’audiovisuel était créée, sous la présidence… d’Éric Woerth.

L’asphyxie est en bonne voie. Alors que l’arrivée de la Télévision numérique terrestre (TNT) a été l’occasion de multiplier les canaux et de faire des cadeaux aux groupes privés, France Télévisions a été interdit de tout projet nouveau (sports, enfants, régions, rediffusions…). Pis : la vocation de France 3, si ce n’est encore son existence, est compromise.

Secteur public n’est pas synonyme de service public. Mais aucun service public de l’information et de la culture ne peut exister quand, soumis à la concurrence des chaînes privées, le secteur public ne dispose ni des moyens financiers ni du périmètre qui lui permettraient de garantir le pluralisme des opinions, la diversité des informations, la variété des goûts et des cultures. Secteur public n’est pas synonyme de service public, surtout si ce dernier ne repose pas également sur les médias associatifs qui, de toute évidence, ne bénéficient pas de la bienveillance gouvernementale.

Dès lors, on ne s’étonnera guère que, dans l’audiovisuel comme ailleurs, les publics des classes populaires ne soient considérés que comme des clients. On verra dans ce numéro 15 de Médiacritique(s) le sort qui leur est réservé.

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Le sommaire de ce n° 15 :

 

     

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Howard Zinn. Une histoire populaire des Etats-Unis

Avant Première exclusive

DMermetDANIEL MERMET au Rio
Le célèbre producteur journaliste vient à Clermont à la rencontre des spectateurs du Rio sur 2 séances Daniel Mermet présente son film

Howard Zinn  « Une histoire populaire des Etats-Unis ».
vendredi 17 avril 17h00 et 20h30
séances et places limitées, réservations au 04 73 24 22 62

HowardZinnAvec l’énorme succès de son livre « Une histoire populaire des Etats-Unis », Howard Zinn a changé le regard des Américains sur eux-mêmes. Zinn parle de ceux qui ne parlent pas dans l’histoire officielle, les esclaves, les Indiens, les déserteurs, les ouvrières du textile, les syndicalistes et tous les inaperçus en lutte pour briser leurs chaînes.
A Paris et à Boston Daniel Mermet et Olivier Azam ont eu la chance de rencontrer Howard Zinn et de le filmer, toujours stimulant et fraternel. À la fin Zinn disait « Je veux qu’on se souvienne de moi comme quelqu’un qui a donné aux gens des sentiments d’espoir et de pouvoir qu’ils n’avaient pas avant ».
Voilà exactement ce qui nous a donné envie de réaliser ce film.

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