Réalisateur : Kenichi Watanabe
77′ 2012
De la catastrophe de Fukushima, j’ai compris que le symbole de la révolution énergétique du XXème siècle et source de croissance économique s’est effondré. Fukushima, un désastre environnemental et humain qui cristallise toutes les angoisses de la planète, est le point de départ du film car il symbolise les contradictions d’un système mal maîtrisé.
Ce documentaire est une grande enquête sur l’état de notre civilisation, sur la notion de désastre, la civilisation nucléaire, la responsabilité de l’homme, de l’Etat. Ce film choral fera entendre les voix des témoins de Fukushima et les paroles de politologues, de philosophes, d’écrivains. Comment va se dessiner le monde d’après ?
Sélectionné au Festival de Bourges , Sélectionné au Festival du film insulaire de l’île de Groix, Prix Kimitété Sélectionné au Terra Festival Guadeloupe Sélectionné au International Health Film Festival, Imagésanté de Liège, Sélectionné aux Ecrans documentaires Accueil , Sélectionné au Festival du film vert de Lausanne
À quoi ressemble la vie des gens deux ans après une catastrophe nucléaire ? Entre résistance et désespoir, triste retour dans la région de Fukushima.
Un dosimètre dérisoire aux carrefours ou accroché au cou des enfants, les renvoie sans cesse au monstre invisible et aux particules tueuses qu’ils tentent de retenir en disposant des bouteilles d’eau aux fenêtres. Dans la région de Fukushima, deux ans après, la vie ou du moins « l’existence » des habitants continue, en intégrant au quotidien la pollution radioactive. Au-delà du séisme et du tsunami, la catastrophe nucléaire a révélé les lézardes d’un système et sa criminelle arrogance. Et tous se souviennent avec effroi de la série d’erreurs et d’atermoiements qui a scellé leur destin, les politiques préférant « minimiser la situation au lieu de réduire les risques ».
BOULEVERSANTE IMPUISSANCE
Omniprésente gravité dans le regard, ces familles d’agriculteurs ou de pêcheurs qui s’efforcent désespérément de protéger leurs enfants poursuivent malgré tout leur activité, encadrée par des outils de contrôle. Attachés à leur terre, ils disent leur haine du nucléaire, cette hydre produite par l’homme, que la propagande leur a vendu comme un fleuron de la sécurité industrielle. Une mise en abyme du monde futur, à travers des témoignages bouleversants de vies fracassées, comme celui de cette mère qui a demandé à ses filles de ne pas avoir d’enfants, puisque les victimes sont encore à naître…
Réservation conseillée :
Pour réserver : 04 71 03 35 04 ou par mail : philippe@lassemblee.fr