Cuisine Confine 5 : Je vais peser mes maux !

Print Friendly, PDF & Email

Bonjour à tous,

Je vais vous faire partager le message que je viens de recevoir de la part de Philippe d’en-haut.

C’est une suite donnée à la recette de la brioche.
Donc c’est aussi une recette en soi car vous pourrez en tirer un bon enseignement:

Je vais peser mes maux !

Sur les 300 gr de beurre, rien à rajouter, tout a été dit, veuillez consulter le moindre site de diététique !
Je vais plutôt m’appesantir sur la suite, levage, cuisson, etc…
Philippe évoque une, je cite, «recette semblant bricolée et pas très « pro » tout en étant « la recette de Michel Troisgros »».
Donc je me lance tête baissée, confinement oblige, je risque ma vie ainsi que celle de toute ma famille, et au-delà, pour chercher les ingrédients à Vorey, muni de mon autorisation de sortie signée et contresignée par moi-même.
Tout se passe bien au début. Les 20 mn de pétrissage semblent toutefois bien longues : un hélicoptère vient d’atterrir à Ceneuil et ne semble pas vouloir redécoller : Mélie chausse son casque, Stéphanie va promener notre chienne, je reste seul devant mon malaxeur.
Je préchauffe le four à 60. Et là, question existentielle : vais-je mettre toute la pâte dans un seul moule ou la diviser en 2. J’opte pour la seconde solution. IL a prévenu: je cite : «Poursuivez le levage, si pas satisfaisant pour vous, tout en vous méfiant d’un débordement dans le four». C’est pas un débordement, c’est une attaque en règle ! Je n’ose pas imaginer le résultat si j’avais opté pour un seul moule…
Kaslanetienne : j’envoie les 165°. 40 minutes, j’ai le temps de prendre une douche, me raser, me parfumer… Je redescends d’un étage, par l’odeur alléchée, il reste 20 minutes. Je ne dirai rien de l’état du four, des enfants nous lisent peut-être.

J’ai un ami avocat spécialisé dans les divorces qui mise sur une belle reprise de son activité à l’issue du confinement. Je confirme !

Il y a tout dans cette recette : l’odeur, la vaisselle, le grattage du four, le fou rire, l’engueulade, bref la vie, quoi !
Comment te remercier Philippe ? J’hésite encore.
La cuisine doit rester un plaisir à la portée de tous. Si tu passes à ma portée, je te louperai pas !

Philippe d’en Haut et sans rancune.

Ma réponse ou La complexité des choses simples :
Je n’ai jamais vu Michel Troisgros bien rasé sur une seule photo.
Et Monsieur Philippe d’en-haut cuisine tout en se douchant, se rasant, se parfumant, et SE RASANT.
La douche, il fallait la prendre pendant le pétrissage !

La recette 5 de la cuisine confine se limitera donc à l’amélioration, par l’expérience, de la recette 2.
Nous avons beaucoup de temps. Ce temps qui passe, et qui ne courre plus, nous ouvre les yeux.
N’alignons pas rapidement et bêtement les recettes les unes à la suite des autres pour faire nombre.
Expérimentons, Approfondissons, Améliorons… Et Rions car le petit mot de Philippe d’en-haut m’a vraiment fait beaucoup rire.

Philippe d’en-bas.

Share this post

PinIt
submit to reddit

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

scroll to top