Aquarius : silence insupportable de la France

TOPSHOT - A handout picture taken in the search and rescue zone in the Mediterranean sea on June 9, 2018 and released on June 11, 2018 by SOS Mediterranee NGO shows migrants being rescued before boarding the French NGO's ship Aquarius. The EU on June 11, 2018 called on Italy and Malta to reach a "swift resolution" to allow the Aquarius, a search and rescue ship run in partnership between "SOS Mediterranee" and Doctors without borders (MSF), carrying hundreds of migrants to dock, saying it was a "humanitarian imperative". Some 629 people, including pregnant women and scores of children, were saved by SOS Mediterranean on JUne 9 and are stuck aboard the French NGO's ship Aquarius, which is currently between Malta and Sicily waiting for a secure port. - RESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY CREDIT "AFP PHOTO / KARPOV / SOS MEDITERRANEE" - NO MARKETING NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS / AFP / SOS MEDITERRANEE / Karpov / RESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY CREDIT "AFP PHOTO / KARPOV / SOS MEDITERRANEE" - NO MARKETING NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS

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On pourrait intituler cet article «Chronique d’une mort annoncée». L’Aquarius, bateau affrété par une organisation humanitaire, s’est vu refusé l’accostage à Malte, en Italie. L’Espagne a accepté mais est jugée trop loin par l’équipage qui craint les mauvaises conditions météorologiques et la précarité de l’accueil à son bord.

L’Aquarius

Un silence lourd de la France qui va laisser les 629 personnes passer au large de ses côtes avec tous les risques annoncés.

Actuellement, «Des vivres seront livrés sous peu à l’Aquarius par un navire italien», a précisé l’ONG sur Twitter. Le centre de commandement des secours de Rome «planifie de transborder les rescapés plus tard sur des navires italiens après quoi nous mettrons le cap ensemble sur Valence», a-t-elle ajouté.

Va-t-on assister à un drame collectif ? Chaque heure qui passe semble les rapprocher d’une issue insupportable.

Les politiques pensent ainsi donner une leçon aux migrants et faire un exemple. La «vague» d’immigration comme on l’appelle a commencé voici maintenant plus de 20 ans. Souvenons-nous de l’église de Saint-Bernard où l’assaut des forces de l’ordre et l’évacuation brutale de l’église (juin 1996) était déjà un exemple.

L’immigration est une nouvelle donne dans les cartes des stratégies géopolitiques et il serait temps que nos élus y réfléchissent comme d’un phénomène social mondial qui va de paire avec la mondialisation de l’économie. Pourquoi les finances, les entreprises, les pays nantis ont la possibilité de se délocaliser, de se diversifier, de s’expatrier –ou quelque soit le terme choisis– mais les pays dis en voie de développement devraient répondre aux impératifs dictés par les financiers

 

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