Le magazine Next revient sur les combats sanglants entre la secte fondamentaliste Boko Haram et les forces de l’ordre nigérianes, qui se sont soldés par la mort du chef de la secte dans la nuit de jeudi à vendredi.
Le journal cherche à élucider les causes de ces violences.
[dropcap style= »inverted »]C[/dropcap]ontrairement à l’opinion répandue, ce ne sont pas les membres de la secte islamiste Boko Haram qui ont attaqué la ville de Bauchi [capitale de l’Etat du même nom, au centre-nord du Nigeria], mais les forces de sécurité qui ont lancé une offensive contre la secte. Cette offensive a été menée au terme d’une longue période de surveillance, a expliqué Isa Yuguda, gouverneur de l’Etat de Bauchi. Les disciples de Mohamed Yusuf, chef de la secte fondamentaliste Boko Haram, originaire de Maiduguri [Etat de Borno, nord-est du pays], prévoyaient d’attaquer Bauchi en raison d’une série de conflits théologiques entre leur chef et plusieurs théologiens de la ville, dont Ali Ibrahim Fantami et Malam Idris Abdul Aziz.
Pour lire la suite : Courrier International