Boko Haram : un rapt et un ratage
Mères des jeunes lycéennes enlevées par Boko Haram, le 14 avril, lors d’une réunion avec le gouverneur de l’Etat de Borno, le 22 avril 2014.REUTERS/Stringer
[dropcap style= »inverted »]I[/dropcap]l a fallu attendre près de trois semaines avant que la plupart des médias ne se décident à évoquer l’enlèvement de plus de 200 lycéennes survenus au Nord du Nigeria. Ce rapt, revendiqué par la secte islamiste Boko Haram, semble pourtant avoir été exécutée pour obtenir une médiatisation planétaire. Dans une vidéo du 5 mai, le chef, Aboubakar Shekau, se trémousse en ricanant comme pour mieux signifier sa barbarie. Il promet l’esclavage ou le mariage forcé de filles de 12 ou 9 ans. Depuis, les réactions d’indignation se multiplient. La Maison Blanche fait savoir qu’elle est très sensibilisée à la question. Les Américains ont d’ailleurs envoyés des experts au Nigeria, première puissance économique du continent où se tenait, jusqu’à hier, le Davos de l’Afrique.
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