Migrants : Pourquoi ne pas appeler un chat un chat

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Comment ne pas être choqué, offusqué par la façon dont sont traités les «migrants». Que ce soit à Calais ou aux frontières, nous assistons à un «flux» migratoire, selon les termes utilisés. 

Ce flux n’est pas juste un débordement humain comme un débordement d’une rivière et ce terme est non seulement inapproprié mais limite injurieux pour ces humains qui viennent chercher chez nous un peu d’accueil et de vie meilleure.

Pourquoi ne pas appeler un chat un chat.

Ce flux se compose de toute la misère du monde. Réfugiés qui fuient la guerre, les massacres, exilés qui partent à la recherche d’une vie meilleure, ou un travail, ou parfois qui veulent rejoindre un pays plus facile où les jeunes auront une chance de faire des études. Les raisons de «migrer» sont multiples et ne sont pas les mêmes pour tous. En tout cas très peu sont heureux de cette migration. Ils y sont contraints pour leur survie ou la survie de leur famille.

Ce mouvement de déplacement de population ressemble à ce qu’on a connu dans les années 30, lorsque les populations fuyaient devant l’avancées des fascismes italiens, espagnols, ou nazis. Aujourd’hui, Afghans, Syriens, Lybiens, Erythréens, et bien d’autres encore fuient les violences des groupes islamistes qui partout tentent de prendre le pouvoir. Et les présenter comme des migrants suppose qu’ils seraient volontaires pour cette migration, une habitude séculaire, en quelque sorte. NON. Le départ, l’exil, la fuite, est toujours une déchirure. On laisse derrière soit sa famille, sa maison, sa langue, sa culture et toute ces choses qui vous ont construits mais également tout ce qui faisait que vous apparteniez à un groupe, une communauté et que vous contribuiez à la solidité de cette communauté. Un départ, c’est une pierre qu’on arrache dans un mur. Combien de cultures minoritaires dans leur région vont disparaître parce que les nouveaux fascismes veulent leur disparition.

La vie que l’on doit reconstruire si l’on arrive à s’installer quelque part n’est jamais la même et le prix à payer est l’abandon de ce qu’on laisse derrière soi.

Dans les années 30, la France a réussi à absorber les milliers de fuyards qui débarquaient. Certes il y eut les camps d’internement. Mais nous avons cette expérience et nous pouvons faire mieux. Nous pouvons recevoir ces gens. Nous pouvons les aider à s’installer. Et surtout nous devons les aider à survivre et à vaincre les totalitarismes qui s’installent partout et notamment l’islamo-fascisme qui vient jusqu’ici nous cueillir. Leurs ennemis sont nos ennemis.

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